Sur le site d’Angkor, au Cambodge, les touristes ne pourront plus monter à dos d’éléphant dès le début de l’année 2020.
Dès le début de l’année prochaine, les balades à dos d’éléphant seront interdites dans le célèbre site archéologique d’Angkor, au Cambodge. C’est en tout cas ce qu’ont annoncé les autorités cambodgiennes et le porte-parole du site vendredi 15 novembre.
Cinq éléphants sur les quatorze que compte le site ont été transférés dans une forêt, à environ 40 kilomètres d’Angkor. A terme, tous seront envoyés dans ce centre de conservation et seront pris en charge par une association de protection des éléphants.
Un rituel brutal
Les balades à dos d’éléphant sont proposées aux touristes dans de nombreux pays asiatiques comme au Cambodge, au Laos, au Vietnam mais aussi en Thaïlande. Elles sont dénoncées depuis de nombreuses années par les associations de défense des animaux et de nombreux voyageurs.
Les éléphants sont dressés dès leur plus jeune âge selon un rituel appelé le Phajaan en Inde et en Thailande. Il a pour objectif de briser l’animal afin qu’il perde ses réflexes et ses instincts et qu’il obéisse au doigt et à l’oeil. Un traitement brutal aux conséquences très graves. La moitié d’entre eux n’y survivraient pas.
Pour ceux ayant échapé à la mort, les charges de travail ne sont pas mieux. En 2016, une éléphante du nom de Sambo était morte d’une crise cardiaque en transportant des touristes sous une chaleur accablante à Angkor.