À l’occasion de la journée internationale pour le droit des animaux, découvrez quatre lois passées à travers le monde pour protéger les animaux.
Le 10 décembre est la journée internationale pour le droit des animaux. Une date qui n’est pas choisie au hasard. C’est aussi ce jour-là que la Déclaration des Droits et l’Homme à été ratifiée par les Nations Unies, en 1948 plus exactement. Cette date a donc pour objectif de promouvoir des droits fondamentaux pour les animaux.
Ces dernières années, de plus en plus de pays, d’états, et de villes se sont impliquée pour offrir plus de droits et garantir plus de protections pour les animaux. Découvrez certaines de ces lois.
Les Pays-Bas n’ont plus de chiens errants
Selon l’organisation mondiale de la santé, 200 millions de chiens errent dans les rues du monde entier. Partout, sauf aux Pays-Bas. Le pays a réussi son pari de ne laisser aucun chien à la rue. Une méthode rendue possible non pas grâce à de grandes campagnes d’euthanasie mais grâce au CNVR programme pour Collect, Neuter, Vaccinate and Return, soit Recueillir, Stériliser, Vacciner et Rapporter. La loi a également été renforcée pour responsabiliser les propriétaires de chiens, qui doivent enregistrer leurs animaux à la mairie et payer une taxe annuelle.
La plupart des villes du pays ont augmenté drastiquement les taxes sur l’achat de chiens en animalerie, ce qui a poussé les habitants à adopter les animaux dans les refuges. Aujourd’hui, 90 % des hollandais possèdent un chien, et plus d’un million de chiens errants ont retrouvé un nouveau foyer.
Les animaux reconnus comme des êtres sensibles
En Nouvelle-Zélande, au Québec et en France, les animaux ont un nouveau statut. Considérés au départ comme des propriétés de l’homme, ils ont été reconnus par ces pays comme des êtres doués de sensibilité, au même titre que les hommes. Un changement qui permet de proposer des lois pour protéger davantage les animaux.
En Nouvelle-Zélande, chacun doit subvenir aux besoins primaires des animaux par exemple.
Cinq ans de prison pour maltraitance animale en Angleterre
L’Angleterre a augmenté les peines de prison pour les cas de maltraitance animale en 2016. Les bourreaux encourent donc non plus de 6 mois de prison mais de 5 ans de prison maximum.
Une loi passée alors que plusieurs affaires de maltraitance animale avaient été jugées par les tribunaux anglais, qui n’ont pas trouvé la sentence suffisante.
Dans certains états américains, le tribunal décide de la garde des animaux de compagnie
En Alaska et en Illinois, ce sont les tribunaux qui décident de la garde des animaux de compagnie en cas de divorce et en l’absence d’un commun accord entre les parties.
Ils s’appuient pour cela sur le bien-être de l’animal, de la même façon que les tribunaux décident de la garde des enfants. Ils peuvent même décider mettre en place une garde alternée.